Je vous propose un étude simplifiée des mécanismes de la crise.
Amis incultes bonsoir
> Bonjour,
>
> Comme tout le monde le sait, je m'adonne à la spéculation boursière. Alors
> compte tenu du contexte actuel, je conviens qu'il n'est pas aisé de
> comprendre les mécanismes économiques qui nous conduisent vers des
> turbulences financières, à mon avis pires que celles de l'après 11 septembre
> 2001. C'est pourquoi afin d'éclairer les esprits les moins avertis, je vous
> transmets une étude infiniment plus explicite sur la situation actuelle :
>
> Qu'est-ce que la Crise des subprimes ?
>
> Alors voilà , Mme Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
> Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
> clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
> qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
> plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de
> rouge.
> Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui,
> pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs
> recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, ayant les dettes des
> ivrognes comme garantie. Au siège de la banque, des traders avisés
> transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et
> autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
> Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
> et conduisent, au NYSE, Ã la City de Londres, aux Bourses de Francfort et de
> Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement
> inconnues de tous (c'est à dire, les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
> Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait
> de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays,
> jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les 'poivrots' du troquet de
> Bertincourt n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
>
> La buvette de Mme Ginette fait faillite.
>
> Et le monde entier l'a dans le cul.... !